• Lectures adolescentes......

     

     

    Le roman Silbermann a été écrit par Jacques de Lacretelle, auteur français du XIXe et XXe siècle. Ce roman est le deuxième livre de Jacques de Lacretelle, publié en 1922 la première fois. 

    L'histoire se déroule, en grande partie, dans un lycée parisien. Il y a deux personnages principaux dans l'histoire: le narrateur, fils d'un juge d'instruction, issu d'une famille protestante et David Silbermann, fils d'un antiquaire, qui est un élève intellectuel, mais juif. 

     

    Tout d'abord, le narrateur et Silbermann deviennent amis. Le narrateur, impressionné par l'intelligence de Silbermann, commence à aimer l'art et la poésie. L'amitié entre ces deux personnages est tellement forte que Silbermann lui confit son secret: se consacrer à la littérature française. 

    Silbermann est juif, c'est pourquoi il est rejeté par les élèves et quelques professeurs du lycée. En revanche, le narrateur se fixe «une mission»: protéger Silbermann de ces persécuteurs. 

    Ensuite, M. Silbermann est accusé d'avoir volé des objets antiques. De plus, cette accusation a été publiée dans un journal antisémite, donc les persécuteurs ont une raison de plus pour rejeter Silbermann, dont la vie devient encore plus difficile. Certes, toutes les caricatures de Silbermann, toutes les discriminations envers Silbermann sont dures à supporter, néanmoins, Silbermann tient le coup. 

    Enfin, le père du narrateur a été choisi comme juge pour l'affaire de vol de M. Silbermann mais cela ne va pas arranger les choses entre le narrateur et Silbermann. Au contraire, le narrateur essaye de protéger Silbermann, mais celui-ci n'en peut plus et dit tout ce qu'il avait à dire aux persécuteurs, au narrateur, puis décide d'abandonner tous ses rêves, toutes ses ambitions à cause de l'antisémitisme en France... 

    Ce roman m'a beaucoup plu, il a marqué mes années collège................... 

    Quelques temps après un autre roman, traitant de la guerre et de l'antisémitisme m'a bouleversé......

    Au Nom de Tous les Miens -Relie- par Gray

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l’horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s’en échappera caché sous un camion , l’abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu’il a perdu tous les siens…

    Et puisqu’il faut bien vivre, il s’engagera ensuite dans l’Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis… Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C’est dans le sud de la France, par une journée d’été éclatante, que le destin le blessera de nouveau –à mort- en décimant ceux qui lui sont le plus chers.

    Je me souviens avoir eu du mal à suivre ce jeune garçon qui multiplie les moyens et les risques pour survivre dans le ghetto. Ce goût du risque, l’ivresse de ses réussites semblent déplacés dans ce décor de morts, et l’on a du mal à croire que ça puisse être réel. Il agit comme dans un jeu, sauf qu’ici les perdants le payent de leur vie. Le caractère de Martin rend difficile le fait de s’y identifier. Mais il ne s’agit pas d’un roman, c’est un témoignage de barbarie, et on se laisse totalement emporter avec lui lorsque les rafles pour Treblinka commencent.

    Au fur et à mesure, la situation est de plus en plus atroce, et l’on ne peut qu’être dégouté des évènements, et admiratif face à ce jeune homme qui semble indestructible. On est écœuré à ses côtés face au spectacle que laissent les nazis derrière eux, et lorsqu’il s’envole enfin pour les Etats Unis à la fin de la guerre, on est ravi pour lui. Quand il rencontre enfin Dina, le sentiment de plénitude qui l’envahit nous saisi, et l’on voyage avec lui à Tanneron où il fait naitre trois de ses quatre enfants. Et l’on ne peut qu’être estomaqué de la fin de Au nom de tous les miens, lorsque le sort s’acharne sur lui, encore et encore.

     

              Il nous fait vivre auprès de lui à travers ses lignes, et l’on ne souhaite qu’une chose, l’aider. Et la seule chose que l’on puisse faire pour cela, c’est lire ses livres, pour que tout ce qu’il a vécu ne soit pas arrivé en vain, et qu’il se soit battu jusqu’au bout pour transmettre ce témoignage à ne pas oublier. C’est un récit engagé et poignant que nous délivre Monsieur Gray, et qui nous laisse apercevoir la cruauté de certains, dans un camp comme dans l’autre. Il nous fait nous interroger sur la responsabilité de chacun dans ses évènements, de l’allemand qui décide au soldat qui exécute, mais également aux habitants qui détournent le regard ou dénoncent des victimes. On apprend également beaucoup sur la mise en place et la vie dans le ghetto. La vie de cet homme est une belle démonstration de l’instinct de conservation, qui transparait dans chacune de ces lignes et force le respect. Il traduit également de la difficulté de se reconstruire après la guerre, et de l’importance de la famille dans ce long cheminement.



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