• LA BELLE PLUME DE CATHERINE CUSSET

    RESUME :

    Elena, une jeune Roumaine née en Bessarabie et ballottée par l'Histoire, rencontre à un bal en 1958 un homme dont elle tombe passionnément amoureuse. Il est juif, et ses parents s'opposent au mariage. Elena finit par épouser Jacob et par réaliser son rêve : quitter la Roumanie communiste et antisémite de Ceausescu. Émigrer aux États-Unis. Elle devient américaine, et se fait appeler Helen. Elle a rompu avec le passé, mais l'avenir n'est plus un rêve. Helen est maintenant confrontée à une réalité qui lui échappe : la maladie et la dépression de son mari ; l'indépendance de ce fils à qui elle a tout sacrifié, et qui épouse une Française malgré l'opposition de ses parents. Cette jeune femme égoïste, arrogante, imbue d'un sentiment de supériorité presque national, Helen ne l'aime pas. Cette belle-mère dont le silence recèle une hostilité croissante, Marie en a peur. Pourtant, entre ces deux femmes que tout oppose – leur origine, leurs valeurs et leur attachement au même homme –, quelque chose grandit qui ressemble à de l'amour.

    MON AVIS :

    Dans un style narratif déroutant, le roman est construit sous forme de puzzle, le résultat et remarquable. Les rapports d'Elena avec les autres personnages est sans concession mais remplis d'amour. J'ai aimé voyager avec Elena, en Roumanie, aux Etats-Unis en Israel, à Paris.

    Belle découverte. J'ai, dans la foulée, enchainé avec :

     

    LA BELLE PLUME DE CATHERINE CUSSET

    RESUME :

    Sur un ton innocent et pervers, Marie raconte sa vie entre douze et vingt ans.
    Huit années défilent à toute allure, scandées par des amours qui ont nom tour à tour Jean, Bruno, David, Sebastian, Walter. Marie découvre le monde et pose des questions simples : Comment peut-on être vierge à vingt ans ? Comment peut-on ne pas parler anglais ? Comment peut-on ne pas devenir folle ? À trois reprises, dans la vie de Marie, l'amour rencontre la mort. Trois cadavres jalonnent le récit des passions enfantines.
    Trois notes aiguës, les trois temps d'une valse aberrante. 

    MON AVIS :

    C'est l'histoire d'une jeune fille de vingt ans qui est toujours vierge et qui souhaite se débarrasser de cette virginité.. Mais les déboires de sa vie vont conduire cette jeune héroïne sur des chemins un peu bizarroïdes : par trois fois, elle va croiser la mort.. de manière très particulière.. Franchement je le recommande !!

     


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  • LE VIEUX QUI LISAIT DES ROMANS D'AMOUR

    RESUME :

     

    Le Vieux qui lisait des romans d'amour ( Un viejo que leía novelas de amor ) est un roman chilien de Luis Sepúlveda, publié originellement en espagnol en 1992 et traduit la même année par François Maspero pour les Éditions Métailié. Le cadavre d'un homme est retrouvé sur une pirogue, en pleine forêt amazonienne, et les habitants d'El Idilio accusent aussitôt les indiens. Antonio José Bolivar reconnait pourtant là l'oeuvre d'un félin. Ce passionné de romans d'amour va s'enfoncer dans la forêt, à la poursuite de la bête... Antonio José Bolivar Proaño (car il a été dans la brigade Simón Bolívar) vivait dans une grande ville de la Cordillère des Andes. Mais, pour sa femme (Dolores Encarnacion del Santisimo Sacramento Estupiñan Otavalo), ils déménagèrent pour s'installer sur les rives du Nangaritza près d'El Idilio. Peu après la mort de sa femme, Antonio José Bolivar rejoignit une tribu shuar, où il se fit un ami nommé Nushiño. Celui-ci, avec les autres shuars apprit à Antonio les secrets de la jungle, mais, malheureusement, Nushiño fut abattu par un chercheur d'or. Antonio José Bolivar tua celui-ci, mais pas à la manière traditionnelle des Shuars, et fut chassé de la tribu. Quelques années passèrent et Antonio José Bolivar dut partir avec quatre hommes du village et le maire surnommé Limace chasser une femelle jaguar qui avait déjà fait plusieurs victimes. Après quelques jours de marche, le maire proposa à Antonio José Bolivar de s'occuper de la bête seul. Après avoir suivi la femelle jaguar jusqu'au mâle, souffrant, et l'avoir achevé, une longue lutte acharnée s'engage contre la femelle jaguar dont il sortit finalement vainqueur. Il repartit donc dans sa cabane lire ses romans d'amour...

    MON AVIS :

    Moi qui suis amateur de contes : celui-ci est un, aux doux accents amazionnens, c'est court, c'est haletant, c'est BEAU............. 


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  • CES BELLES LECTURES DE DEBUT D'ANNEE

     

    RESUME :

    Parmi les jeunes chercheurs qui ont constitué la première équipe de l’Institut Pasteur créé en 1887, Alexandre Yersin aura mené la vie la plus mouvementée. Très vite il part en Asie, se fait marin, puis explorateur. Découvreur à Hong Kong, en 1894, du bacille de la peste, il s’installe en Indochine, à Nha Trang, loin du brouhaha des guerres, et multiplie les observations scientifiques, développe la culture de l’hévéa et de l’arbre à quinquina. Il meurt en 1943 pendant l’occupation japonaise. 
    Pour raconter cette formidable aventure scientifique et humaine, Patrick Deville a suivi les traces de Yersin autour du monde, et s’est nourri des correspondances et documents déposés aux archives des Instituts Pasteur.

    MON AVIS :

    J' ai mis du temps à m'attaquer à la lecture de ce roman. J'avais quelques craintes :

    - l'omniprésence de termes scientifiques

                          - l'obtention du fémina (pas toujours gage de qualité).

    Craintes vite effacées, qu'il est doux et agréable de suivre le destin d'Alexandre Yersin, depuis sa Suisse natale en passant par l'Allemagne, Paris et l'actuel Viêt-Nam.

    Chercheur et voyageur infatigable, sa mémoire est dans ce roman remise sur le devant de la scène, lui qui fût ,le moins célèbre de la bande à Pasteur. J'ai envie de continuer à voyager avec Deville......

    D'ailleurs, j'ai continué à voyager au Viêt-Nam, grâce à Eric Nonn :

     

    CES BELLES LECTURES DE DEBUT D'ANNEE

     

    CES BELLES LECTURES DE DEBUT D'ANNEE

     

     

    MON AVIS :

    Belle errance de deux personnes à la dérive, dans un Viêt-Nam admirablement décrit.


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  • SELECTION DU MOIS DE MARS PRIX DES LECTEURS DU LIVRE DE POCHE

    MON AVIS :

    Comment ne pas rester insensible à cette histoire de séquestration, surtout lorsqu'elle est narrée par un enfant de 5 ans. L'atmosphère est pesante mais atténue par l'innocence et la candeur de Jack(l'enfant).Emma Donoghue use de jolis beaux inventés par Jack et sa maman. Cependant, tout cela s'essouffle un peu dans la seconde partie du roman, qui m'a moins passionné.

    SELECTION DU MOIS DE MARS PRIX DES LECTEURS DU LIVRE DE POCHE

    MON AVIS :

    J'ai moyennement apprécié ce livre qui se lit plus comme une succession de moments de vie d'une américaine d'origine colombienne, aisée, qui se cherche....Toutefois, il y a de beaux passages.

    SELECTION DU MOIS DE MARS PRIX DES LECTEURS DU LIVRE DE POCHE

    MON AVIS :

    Rares sont  les romans où l’émotion de l’auteur à l’écriture de son livre sont aussi prégnants. Elle partage son travail d'écrivain avec son lecteur, alternant récit chronologique et chapitres auto-réflexifs. Tout cela s'inscrit aussi bien dans une démarche (auto)biographique que dans une réflexion sur l'acte d'écrire. Delphine de Vigan interroge et fouille,  avec pudeur, la vie de sa mère, s'interroge sur ces drames. Elle nous livre sa vision, celle qu'elle s'est forgée en recoupant témoignages et souvenirs,

    Il ne s’agit pas d’un énième livre sur le deuil ou la folie mais plutôt d’un témoignage, certes bouleversant, sur la nécessité d’une filiation et son passage obligé par l’écriture. L’exercice était difficile, courageux mais réussi, réussie aussi cette performance de donner autant d’intensité aux souvenirs lumineux qu’évoque Delphine de Vigan que de profondeur aux silences qui les entourent. 

    La lecture nous amène par un effet-miroir à faire une plongée dans nos propres histoires, avec, comme conclusion de ce beau livre, la nécessité de faire ce chemin, comme Delphine de Vigan, vers notre propre vérité.

    Coup de coeur de cette sélection, roman candidat à la victoire finale.

     


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  • SÉLECTION FEVRIER PRIX DES LECTEURS DU LIVRE DE POCHE

     

     

    MON AVIS :

    La quatrième de couverture ne m'inspirait guère, mais la lecture m'a été agréable. Certes le sujet m'a peu emballé, mais la consistance des personnages fut une révélation. L'auteur Fabrice Humbert possède une belle écriture, j'ai hâte de lire "L'origine de la violence" roman qui le révéla.

    SÉLECTION FEVRIER PRIX DES LECTEURS DU LIVRE DE POCHE

    MON AVIS :

    Ce roman n'a pas remporté mes suffrages mais le sujet et surtout le style narratif m'ont séduits.   L'originalité réside dans le style, D'Avenia maîtrise le langage "djeunes"(il est prof dans un collège italien) et cela rend Léo sympathique. Cependant, l'histoire exhale un parfum de déjà vu, je le rangerais plutôt dans la catégorie romans jeunesse.

    SÉLECTION FEVRIER PRIX DES LECTEURS DU LIVRE DE POCHE

    MON AVIS :

    Assurément, le meilleur livre de la sélection. Quel bonheur et quelle bonne idée de nous faire pénétrer dans l'univers d'Ernest Hemingway et de voyager dans le paris de l'entre-deux guerres. Quel privilège de suivre les émois, les doutes et les incertitudes d'un écrivain en devenir. Tout est parfaitement retranscrit si bien que Paula Mc Laine(l'auteure)et Mme Hemingway ne font qu'une. On côtoie également Ezra Pound (le poète), Gertrude Stein(poétesse féminine), James Joyce et le couple Fitzgerald.J'ai, vous le devinez aisément, voté pour ce roman.


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  • Cher Monsieur David Préauchat,
    Nous sommes très heureux de vous annoncer que votre candidature a été retenue pour devenir membre de notre Jury du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2013 : LITTERATURE.

    A réception de ce message, nous vous remercions de bien vouloir nous confirmer votre engagement à devenir membre du jury, à lire les 3 à 4 livres que nous vous ferons parvenir chaque mois et à enregistrer votre vote par courrier électronique selon les modalités que nous vous transmettrons ultérieurement.
    Rappelez-nous vos nom, prénom, adresse postale et numéro de téléphone (tél portable de préférence). (sans numéro de téléphone, vous ne serez pas confirmé en tant que jury)

    Nous attendons avec impatiente votre confirmation. 

    Nous vous ferons parvenir les 3 à 4 livres de la sélection du mois de février au plus tard le 25 janvier 2013.

    Vous allez participer pendant ces prochains mois à la sélection du Prix des Lecteurs du Livre de Poche et nous sommes heureux de vous accueillir.


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  • L'écho des exploits de Tèmudjin galope dans la steppe, et ceux qui hier l'avaient abandonné se joignent à son armée d'archers. Subtil et patient, Tèmudjin a le flair du loup. À ses côtés, le fidèle Bo'ortchou n'aura de cesse de veiller à la grandeur du futur Gengis Khan (XIe et XIIe siècles). Ce dernier mettra vingt ans pour rallier les clans mongols sous sa bannière ; il mènera des conquêtes, annexant des empires, telles la Chine et la Perse, écrasera des armées dix fois plus importantes, des civilisations protégées par des citadelles réputées imprenables. Le récit de Bo'ortchou nous éclaire ainsi sur l'âme et le génie de Gengis Khan qui pensait aplanir les dissensions entre les peuples en leur imposant un maître unique. De cette épopée, Bo'ortchou fait un roman d'amour. Naïf et loyal, il apprendra à ses dépens à quel point le Khan, son frère juré, demande à ses femmes et à ses partisans, tout comme à ses chevaux, l'exclusivité de leur passion.

    Un roman intéressant sur la jeunesse de Temudjin et les conquêtes de Genghis Khan.Mais Peut-être pas le meilleur ????

    Pour en être sûr, je me lance le défi d'en lire d'autres :

    1-Le Loup Bleu de Yasushi Inoué 

    2-L'épopée de Gengis Khan de Conn Iggulden

       Tome 1 : Le loup des plaines

       Tome 2 : Le seigneur des steppes

       Tome 3 : La chevauchée vers l’empire

     

     

     

     


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  • C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

    Sur fond de conflit vietnamien, nous abordons dans ce volet l'exil , l'abandon d'une terre et d'une vie pour un petit être qu'il faut protéger.

     

    La petite fille de Monsieur Linh est l'enfant de son fils tué lors d'un bombardement aérien dans les rizières, au milieu de ce massacre humain, le vieux Monsieur Linh sauve miraculeusement le petit enfant, toujours imperturbable, sage comme une image ...

     

    Dès lors, un seul objectif, éloigner sa petite fille du danger , fuir la guerre , tenter de lui offrir un monde meilleur. Un seul moyen, sa volonté ses possibilités fragiles du haut de son vieil âge.

     

    Philippe Claudel nous livre les questionnements et les peurs liées à l'immigration, entre deux portes, celles de l'amour et de la folie douce.

     

    Je me retiens de vous dévoiler le dénouement de cette histoire qui vaut à elle seule son pesant d'or ...

     Prochain défi lire des romans sur le thème de la migration..................

    1-Azouz BEGAG Le Gône du Chaaba

     2-Alison BERNARD  Baïti Baïtak. 

     

    3- Didier DAENINCKX Cannibale

     4-Laurent GAUDÉ Eldorado

    5-Ahmed KALOUAZ Je préfère qu’ils me croient mort


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  • Lire des oeuvres d'écrivains bordelais :

    1-Antigone de Jean Anouilh

    2-Le parc de Philippe Sollers

    3-De l'esprit des lois de Montesquieu

    4-Discours de la servitude volontaire d'Etienne de La Boétie

    5-Les exploits de Rocambole de Pierre-Alexis Ponson du Terrail

    Rocambole (coffret de 2 volumes) par Ponson du Terrail


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  • Génitrix par Mauriac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mathilde Cazenave morte, sa belle-mère jubile : elle va pouvoir reconquérir totalement son fils bien-aimé. Félicité a tort de se réjouir trop vite, car, sur le visage apaisé de la jeune morte, Fernand entrevoit ce qu'aurait pu être le bonheur avec Mathilde. Qui l'a empêché de s'entendre avec elle, sinon sa mère ? Vieil enfant égoïste et gâté, il se retourne alors contre cette « genitrix » coupable de l'avoir trop choyé. Défaite temporaire dont François Mauriac analyse les phases avec une lucidité sans complaisance dans ce roman âpre et poignant, une de ses oeuvres les plus célèbres.

    Mieux qu'une biographie, l'évocation de François Mauriac dans le livre de sa petite-fille Anne Wiazemsky "Une année studieuse"

    Une année studieuse par Wiazemsky

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • couverture de La Disparition

    La disparition de Georges Perec

    Un roman entier sans une seul fois la lettre E.Chiche !!Pérec l'a fait et ça sonne drôlement !!!!!!!

    1-Journal d'un curé de campagne de Georges Bernanos

    2-La veuve Couderc de Georges Simenon

    3-Le dindon de Georges Feydeau

    4-Le train de 8h47 de Georges Courteline

    5-L'expérience intérieure de Georges Bataille

    6-Le coucou de Georges-Jean Arnaud

    Le train de 8h47 


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    Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère de Michel Foucault












     

     

     

     

    Journal de Jules Renard

    Le Journal de Jules Renard est inépuisable. Il devrait être le livre de chevet pour nombre de lecteurs, petits et grands. A chaque page, au jour le jour, l'auteur de Poil de Carotte, nous tient en haleine, par son aspect ironique, humoristique ou nostalgique. Et ce monument littéraire de la fin du XIX° siècle peut certainement être encore d'actualité. 


     

    Le Journal de Jules Renard



    I remember, Joe Brainard






    Je me souviens, Georges Perec
     






     





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  • J'ai envie d'innover, d'inclure un commenaire à mes listes.

    Liste "autobiographies" :

    1-Le feu d'Henri Barbusse (depuis le temps que je dois le lire n'est-ce pas Rémus Jécamy)

    2-Les mémoires d'une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir (parce que si y'a Jean-Paul, y'a Simone)

    3-La langue sauvée d'Elias Canetti (voyage intellectuel d'un témoin du 20ème siècle)

    4-Autres rivages de Nabokov (y'a qu'les imbéciles qui ne changent pas d'avis, il avait pourtant refusé d'écrire la moindre autobiographie, il a fini par le faire)

    5-Mémoires inutiles de Carlo Gozzi (méchant avec Venise)

     


     

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  • http://mots.cowblog.fr/images/lesmots.jpg

    Je me souviens l'avoir lu durant mes années lycée. Le personnage m'a beaucoup plus. J'aime sa philosophie existentielle et son train de vie légendaire avec Simone de Beauvoir, le "Castor". Cette autobiographie, qui pourrait aussi être qualifié d'essai, de roman  m'a laissé une drôle d'impression. Je ne peux dire si j'ai aimé ou pas aimé. C'est intéressant et ce n'est pas présenté chronologiquement comme beaucoup d'autobiographies, mais dialectiquement sous forme de deux parties : "Lire" et "Ecrire". C'est un texte vraiment littéraire et ironique. Sartre y expose sa névrose littéraire avec beaucoup d'humour n'hésitant pas à se ridiculiser lui-même. 
    Extrait : « Pour m’assurer que l’espèce humaine me perpétuerait on convint « dans ma tête » qu’elle ne finirait pas. M’éteindre en elle, c’était naître et devenir infini mais si l’on émettait devant moi l’hypothèse qu’un cataclysme pût un jour détruire la planète, fût-ce dans cinquante mille ans, je m’épouvantais ! Aujourd’hui encore, désenchanté, je ne peux penser sans crainte au refroidissement du soleil : que mes congénères m’oublient au lendemain de mon enterrement, peu m’importe ! Tant qu’ils vivront je les hanterai, insaisissable, innommé, présent en chacun comme sont en moi les milliards de trépassés que j’ignore et que je préserve de l’anéantissement ; mais que l’Humanité vienne à disparaître, elle tuera ses morts pour de bon !»


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  • Prochain défi lire des romans qui ont pour cadre Ouessant....Une liste :

    1-Un homme d'Ouessant de Henri Queffélec

    2-Filles de la pluie d'André Savignon

    3-Le voyeur d'Alain Robbe-Grillet

    4-L'Abeille d'Ouessant de Hervé Hamon

    5-Le rituel breton de Xavier Grall

    6-Enez Eussa,petite histoire inédite de l'île d'Ouessant de Noel Spéranze

    7-Ouessant, l'île de l'épouvante Léon Riotor

    8-Qui voit Ouessant voit son sang de Jean-Christophe Pinpin

    9-Contes des îles de Bretagne de Lucien Gourong

    10-Les hommes dans la tempête d'Emile Condroyer

     

     


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     À Ouessant, on ne connaît de tempêtes et d'orages que ceux de la mer, impétueuse et omniprésente. Il y a là une communauté bigarrée, constituée de purs Ouessantins, d'habitants venus du continent et de quelques personnages hauts en couleur. 

    Tout paraît tranquille ... jusqu'au matin où l'on découvre, gisant au pied d'une falaise, le corps de Fernand Bauer, riche homme d'affaires parisien. L'adjudant de gendarmerie Patricia Delamare et son adjoint Le Goff n'écartent aucune hypothèse. Facile à dire, lorsqu'il faut très vite exclure le vol, la vengeance, une affaire de moeurs, de drogue ou de secte, un instant envisagée. 

    La solution viendrait-elle du large, où croisent tant de navires et de sous-marins étrangers ? Et pourquoi ces mystérieux signaux venus du phare de l'île ? Ouessant : un décor sauvage pour un suspense sans faille, par un grand romancier de la mer. 


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  • Mon défi lire 8 livres parlant de l'anjou ou d'écrivains angevins.

    La liste :

    1-Le rivage des Syrtes de Julien Gracq

    2-Les regrets de Joachim du Bellay

    3-Prises de regard d'Edmond Humeau

    4-Le joueur de triangle d'André Obey

    5-Anne-Marie de Lucien Bodard

    6-Le cri de la chouette d'Hervé Bazin

    7-Le salon du Wurtenberg de Pascal Quignard

    8-La vie fantôme de Danièle Sallenave

     


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  • Eugénie Grandet (Couverture du livre)

     

     

     

     

     

     

     

    L'anjou a inspiré quelques écrivains, je me souviens d'Eugénie GRANDET, Balzac y cite Saumur à 103 reprises, je me rappelle avoir passé une soirée entière à compter...Mais la description qu'en fait ce cher Honoré est à l'image du père Grandet monotone et prévisible.

    Extrait:

    « Il se trouve dans certaines villes de province des maisons dont la vue inspire une mélancolie égale à celle que provoquent les cloîtres les plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes. Peut-être y a-t-il à la fois dans ces maisons et le silence du cloître et l'aridité des landes et les ossements des ruines : la vie et le mouvement y sont si tranquilles qu'un étranger les croirait inhabitées, s'il ne rencontrait tout à coup le regard pâle et froid d'une personne immobile dont la figure à demi monastique dépasse l'appui de la croisée, au bruit d'un pas inconnu. Ces principes de mélancolie existent dans la physionomie d'un logis situé à Saumur, au bout de la rue montueuse qui mène au château, par le haut de la ville. Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en été, froide en hiver, obscure en quelques endroits, est remarquable par la sonorité de son petit pavé caillouteux, toujours propre et sec, par l'étroitesse de sa voie tortueuse, par la paix de ses maisons qui appartiennent à la vieille ville, et que dominent les remparts. Des habitations trois fois séculaires y sont encore solides quoique construites en bois, et leurs divers aspects contribuent à l'originalité qui recommande cette partie de Saumur à l'attention des antiquaires et des artistes. »

     

    Couverture de L'ingénu

    Voltaire, dans l'ingénu, prend Saumur pour cadre, alors haut-lieu du protestantisme.

    Extrait :

     

    L’Ingénu prit le chemin de Saumur par le coche, parce qu’il n’y avait point alors d’autre commodité. Quand il fut à Saumur, il s’étonna de trouver la ville presque déserte ; et de voir plusieurs familles qui déménageaient. On lui dit que, six ans auparavant, Saumur contenait plus de quinze mille âmes, et qu’à présent il n’y en avait pas six mille. Il ne manqua pas d’en parler à souper dans son hôtellerie. Plusieurs protestants étaient à table :  "nous abandonnons nos douces campagnes, nous fuyons notre patrie".

    Nos dulcia linquimus arva, 

    Nos patriam fugimus. 

    L’Ingénu, qui ne savait pas le latin, se fit expliquer ces paroles, qui signifient : "nous abandonnons nos douces campagnes, nous fuyons notre patrie". 

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    Louis Aragon cite quant à lui, les Ponts de Cé.

    J'ai traversé Les Ponts-de-Cé
    C'est là que tout a commencé

    Une chanson des temps passés
    Parle d'un chevalier blessé,

    D'une rose sur la chaussée
    Et d'un corsage délacé,

    Du château d'un duc insensé
    Et des cygnes dans les fossés,

    De la prairie où vient danser
    Une éternelle fiancée,

    Et, j'ai bu comme un lait glacé
    Le long lai des gloires faussées.

    La Loire emporte mes pensées
    Avec les voitures versées,

    Et les armes désamorcées,
    Et les larmes mal effacées,

    Oh ! ma France ! ô ma délaissée !
    J'ai traversé Les Ponts-de-Cé.


     

     


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  • Lire des ouvrages africains.

    Une tite liste :

    1-Toiles d'araignées d'Ibrahima Ly

    2-Batouala de René Maran

    3-Poèmes divers de Léopold Sédar Senghor

    4-Une si longue lettre de Mariama Bâ

    5-En attendant le vote des bêtes sauvages d'Ahmadou Kourouma

    6-Chinongwa de Lucy Mushita

    7-Les contes d'Amadou Koumba de Birago Diop

    8-Le meilleur reste à venir de Seffi Atta

    9-Exils de Nurrudin Farah

    10-Montplaisant de Patrice Nganang

    Mont Plaisant. de Patrice Nganang

     


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  •  Acheter le livre d'occasion Les bouts de bois de Dieu sur livrenpoche.com  

    Ce livre m'a donné le goût de l'Afrique, c'est grâce à ce roman qu'est née ma fascination pour l'Afrique.

    Ce roman, qui se déroule du Sénégal au Soudan (le mali d'aujourd'hui), s'inspire de faits réels : la grève des cheminots du "Dakar-Niger"; ces ouvriers noirs qui, entre eux, s'appellent les "Bouts de bois de Dieu". Ils veulent conserver les traditions, les lois du clan, les coutumes, mais le progrés -implacable- les pousse. Au long de la ligne de chemin de fer, d'innombrables personnages se croisent et se rejoignent : les Africains qui, tant que dure la grève, ont peur, peur du long silence des machines, et, surpris par ce mouvement, les Europèens qui s'appliquent à conserver le prestige de la vieille Afrique. Mais au coeur de ces voix discordantes, de ces âmes déchirées, s'élève un amour de l'homme d'autant plus bouleversant qu'il est lucide. Respecter l'homme n'est pas chose aisée…

     

    Ce livre m'a accompagné lors de mon premier voyage au Mali, mais il a pris un second sens, lors de mon voyage au Pays Dogon........

    L'auteur raconte son enfance africaine avec toutes ses aventures de gamin et d'écolier jusqu'au moment où il part pour son premier poste loin de chez lui, pour l'administration française des pays colonisés.

    Comme toutes les autobiographies d'enfants, c'est un livre qui se lit facilement, avec plaisir et l'on se rend compte que tous les enfants du monde se ressemblent !! Mais celui-ci a l'avantage de nous faire découvrir l'Afrique colonisée d'un autre oeil. On connait trop peu les auteurs africains et c'est dommage, car j'ai aimé tous les romans africains que j'ai lus. On y apprend que les Blancs, qui, il faut bien le dire, se croyaient tout-puissants, étaient bien souvent bernés par les autochtones!! Et puis on découvre une autre philosophie et surtout, on a tendance à l'oublier de nos jours, un islam bien différent, une religion complexe mais pleine d'amour et de tolérance pour les hommes.
     


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  • Lire des romans d'écrivains morts prématurément, une liste :

    1-La côte sauvage de Jean-René Huguenin

    2-L'astragale d'Albertine Sarrazin

    3-Les hauts de Hurlevent d'Emily Bronte

    4-Lettres de guerre de Jacques Vaché

    5-Le myosotis, petits contes et petits vers de Hégésippe Moreau(vrai défi, il semble qu'il n'existe plus d'édition récentes)

    6-Notes de route d'Isabelle Eberhardt

    7-La conquête du courage de Stephen Crane

    8-Marie Bashkirsteff et Guy de Maupassant correspondances

    9-Les poèmes de Sabine Sicaud

    10-Agnes Grey d'Anne Bonte

     L'Astragale de Albertine Sarrazin


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  • La mort est finalement une grande pourvouyeuse de talents littéraires. Elle a ainsi favorisé la carrière de quelques écrivains devenus prodiges par la grâce d'une disparition inopinée.Qui sait s'ils auraient connu toute leur vie la même veine créatrice ?

    Alain fournier en 1913
    Alain-Fournier en 1913        Cimetière du Père-Lachaise : Raymond Radiguet - Paris 20e 



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  •  Le bal du comte d'Orgel est l'histoire d'un jeune homme, François de Séryeuse, issu de la vielle noblesse féodale, qui rencontre le comte d'Orgel, Anne de son prénom, pour jouer le rôle de Paul Robin, ami diplomate commun, le soir d'un spectacle chez Medrano. Ce soir-là, François rencontra l'épouse du comte, Mahaut, dont il tomba éperdumment amoureux ; mais il refoula ce sentiment afin de garantir son amitié avec Anne et rester dans les bonnes grâces de la famille.

    Au fil du temps, les Orgel rencontrèrent la mère de François, jeune veuve, avec qui, pourtant, il a bien du mal à communiquer. En regardant les objets de la maison, Anne trouva un lointain lien de parenté entre Mahaut et François, ce qui bouleversa ces deux derniers. Le mélange entre l'amitié d'Anne d'un côté et la gentillesse de Mme de Séryeuse de l'autre firent rapprocher de plus en plus les deux personnages. Mahaut, au fur et à mesure de son rapprochement vers notre héros, se demande comment peut-elle aimer un être comme François tout en étant encore amoureuse d'Anne.
    Après un été séparés l'un de l'autre, Mahaut s'avoua enfin son amour pour François mais elle n'arriva pas à faire face à cette émotion extraordinaire, c'est pour cela qu'elle avoua ce sentiment à Mme de Séryeuse. Celle-ci, peu diplomate et peu habile, l'annonça à son fils qui, malgré cela et au détriment de Mahaut, continua son amitié avec Anne. Ce dernier se ridiculisa devant son ami, apr l'intermédiaire du prince Naroumof, ce qui poussa la comtesse d'Orgel a avoué ce qu'elle éprouve pour François à son mari. Mais celui-ci, pensant à une erreur, n'y tint pas compte.


      

    François Seurel, 15 ans, narrateur du récit, Il fréquente le Cours Supérieur dirigé par son père. Un nouveau compagnon vient habiter chez eux. La personnalité mystérieuse d’Augustin, que les élèves appellent bientôt "le grand Meaulnes", va troubler le rythme monotone de la vie de François. Un élève doit aller chercher les grands-parents de François Seurel à la gare. M. Seurel désigne l'élève Moucheboeuf. Le lendemain, on s'aperçoit qu’Augustin a disparu. Le soir, un homme ramène la carriole de Florentin. Il réapparaît après trois jours. Sitôt rentré, il établit un mystérieux petit plan pour retrouver le chemin qu’il a emprunté lors de son escapade. Lorsque Meaunles s’est perdu, il a découvert un domaine mystérieux où l’on préparé une fête Tout ce qui compose cet endroit ressemble à un rêve et au centre de celui-ci il y a une jeune fille, Yvonne de Galais dont il tombe amoureux. Frantz voulait mettre fin à ses jours car sa fiancée, Valentine, a disparu. Meaulnes part pour Paris, où il espère revoir Yvonne. Plus d'un an après le départ de Meaulnes, François découvre, par hasard, l'adresse du domaine. Il apprend alors qu’ Yvonne ne s’est pas mariée. Augustin décida de chercher Valentine après son mariage avec Yvonne suite à l’appel de Frantz. Yvonne met au monde une petite fille. Mais la mère meurt le lendemain sans avoir revu Augustin. Un an plus tard, Meaulnes ramène Frantz et Valentine mariés, prend sa fille et disparaît avec elle laissant François seul, qui termine ainsi son récit et le livre.  








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  • 10 LIVRES

    1-L'ami retrouvé de Fred Uhlman

    2-Juliette et les Cézanne de Jean d'Aillon

    3- Si c'est un homme de Primo Levi

    4- La traversée du mal de Germaine Tillion

    5- La mort est mon métier de Robert Merle

    6- L'écriture ou la vie de Jorge Semprun

    7- Les filles de Hallows Farm d'Angela Huth

    8- La peau de Curzio Malaparte

    9- La cliente de Pierre Assouline

    10- Mon ami Frédéric Hans Peter Richter


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  • L'évocation de ces lectures m'amènent à vouloir me lancer des challenges : le 1er lire le plus de romans possibles sur la 2ème guerre mondiale.

    SECONDE GUERRE MONDIALE | livres:  | ISBN: 2709815958


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    Le roman Silbermann a été écrit par Jacques de Lacretelle, auteur français du XIXe et XXe siècle. Ce roman est le deuxième livre de Jacques de Lacretelle, publié en 1922 la première fois. 

    L'histoire se déroule, en grande partie, dans un lycée parisien. Il y a deux personnages principaux dans l'histoire: le narrateur, fils d'un juge d'instruction, issu d'une famille protestante et David Silbermann, fils d'un antiquaire, qui est un élève intellectuel, mais juif. 

     

    Tout d'abord, le narrateur et Silbermann deviennent amis. Le narrateur, impressionné par l'intelligence de Silbermann, commence à aimer l'art et la poésie. L'amitié entre ces deux personnages est tellement forte que Silbermann lui confit son secret: se consacrer à la littérature française. 

    Silbermann est juif, c'est pourquoi il est rejeté par les élèves et quelques professeurs du lycée. En revanche, le narrateur se fixe «une mission»: protéger Silbermann de ces persécuteurs. 

    Ensuite, M. Silbermann est accusé d'avoir volé des objets antiques. De plus, cette accusation a été publiée dans un journal antisémite, donc les persécuteurs ont une raison de plus pour rejeter Silbermann, dont la vie devient encore plus difficile. Certes, toutes les caricatures de Silbermann, toutes les discriminations envers Silbermann sont dures à supporter, néanmoins, Silbermann tient le coup. 

    Enfin, le père du narrateur a été choisi comme juge pour l'affaire de vol de M. Silbermann mais cela ne va pas arranger les choses entre le narrateur et Silbermann. Au contraire, le narrateur essaye de protéger Silbermann, mais celui-ci n'en peut plus et dit tout ce qu'il avait à dire aux persécuteurs, au narrateur, puis décide d'abandonner tous ses rêves, toutes ses ambitions à cause de l'antisémitisme en France... 

    Ce roman m'a beaucoup plu, il a marqué mes années collège................... 

    Quelques temps après un autre roman, traitant de la guerre et de l'antisémitisme m'a bouleversé......

    Au Nom de Tous les Miens -Relie- par Gray

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l’horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s’en échappera caché sous un camion , l’abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu’il a perdu tous les siens…

    Et puisqu’il faut bien vivre, il s’engagera ensuite dans l’Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis… Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C’est dans le sud de la France, par une journée d’été éclatante, que le destin le blessera de nouveau –à mort- en décimant ceux qui lui sont le plus chers.

    Je me souviens avoir eu du mal à suivre ce jeune garçon qui multiplie les moyens et les risques pour survivre dans le ghetto. Ce goût du risque, l’ivresse de ses réussites semblent déplacés dans ce décor de morts, et l’on a du mal à croire que ça puisse être réel. Il agit comme dans un jeu, sauf qu’ici les perdants le payent de leur vie. Le caractère de Martin rend difficile le fait de s’y identifier. Mais il ne s’agit pas d’un roman, c’est un témoignage de barbarie, et on se laisse totalement emporter avec lui lorsque les rafles pour Treblinka commencent.

    Au fur et à mesure, la situation est de plus en plus atroce, et l’on ne peut qu’être dégouté des évènements, et admiratif face à ce jeune homme qui semble indestructible. On est écœuré à ses côtés face au spectacle que laissent les nazis derrière eux, et lorsqu’il s’envole enfin pour les Etats Unis à la fin de la guerre, on est ravi pour lui. Quand il rencontre enfin Dina, le sentiment de plénitude qui l’envahit nous saisi, et l’on voyage avec lui à Tanneron où il fait naitre trois de ses quatre enfants. Et l’on ne peut qu’être estomaqué de la fin de Au nom de tous les miens, lorsque le sort s’acharne sur lui, encore et encore.

     

              Il nous fait vivre auprès de lui à travers ses lignes, et l’on ne souhaite qu’une chose, l’aider. Et la seule chose que l’on puisse faire pour cela, c’est lire ses livres, pour que tout ce qu’il a vécu ne soit pas arrivé en vain, et qu’il se soit battu jusqu’au bout pour transmettre ce témoignage à ne pas oublier. C’est un récit engagé et poignant que nous délivre Monsieur Gray, et qui nous laisse apercevoir la cruauté de certains, dans un camp comme dans l’autre. Il nous fait nous interroger sur la responsabilité de chacun dans ses évènements, de l’allemand qui décide au soldat qui exécute, mais également aux habitants qui détournent le regard ou dénoncent des victimes. On apprend également beaucoup sur la mise en place et la vie dans le ghetto. La vie de cet homme est une belle démonstration de l’instinct de conservation, qui transparait dans chacune de ces lignes et force le respect. Il traduit également de la difficulté de se reconstruire après la guerre, et de l’importance de la famille dans ce long cheminement.



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  • Si je me retourne vers les livres qui ont marqué mon enfance, et dont je me souviens très précisément (leur couverture, les lieux où je les lisais), deux d'entre eux émergent tout de suite...

    Ce texte, d'une grande poésie rend hommage d'une façon remarquable à la fois belle et puissante( l'image de la rivière qui charme l'enfant et l'entraîne à la fois vers de multiples dangers).Pascalet va vivre ce dont rêvent tous les enfants, le retour à une vie toute simple en adéquation avec le monde naturel, où l'on se nourrit de sa pêche,où la découverte d'une source procure une grande joie, où les étoiles bercent les nuits. Et tout cela en compagnie de celui qui est devenu son meilleur ami...Ce livre m'a permis de réaliser virtuellement mes rêves...moi qui ne vivais pas près d'une rivière..............



    mon bel oranger 

     Magnifique !!! Je dois avouer tout de suite qu'ayant lu ce roman et sa très jolie suite "Allons réveiller le soleil" il y a plus de vingt ans, je n'ai pas un très bon souvenir de tout son contenu, mais ce que je garde très bien en mémoire et qui je pense ne se tarira jamais, c'est le souvenir de l'émotion que m'a procuré cette lecture ! J'ai pleuré, pleuré, pleuré et encore pleuré... J'ai fondu comme jamais et j'ai senti mon cœur brûler! Je crois, à vrai dire que jamais un livre ne m'a tant ému que "Mon bel oranger" et si je ne me souviens pas de toute l'histoire, je garde au fond de moi la trace de la poésie, de la finesse et de la profondeur des mots de Jose Mauro de Vasconcelos, à qui je voue depuis une reconnaissance et une amitié éternelle! Il a, avec son livre d'une bouleversante justesse, trouvé le chemin vers mon âme, et avec toute la tendresse et la bonté du petit Zeze. C'est un roman qu'on classe souvent dans la littérature jeunesse, mais si je le conseille en effet à tous les enfants du monde, je crois qu'il touchera aussi plus d'un adulte et je vous en recommande donc la lecture à tous!

     


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    TOURGUENIEV - Premier amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'histoire peut se résumer n quelques mots : Volodia, un adolescent de 16 ans, tombe éperdument amoureux de Zinaida, âgée de 21 ans. Cette dernière fait tourner la tête de plusieurs soupirants, qui sont tous à ses pieds, mais qui ne ne l'intéressent guère. Pourtant, Volodia doit se rendre à l'évidence, l'objet de toutes ses pensées est amoureuse d'un homme.Mais lequel? Vous voyez c'est un livre qui se lit d'une traite, parce qu'on a envie d'avoir la réponse à cette question. Au delà de cette trame, de nombreuses questions sont posées, au sujet de la passion, de l'infidélité, de la jeunesse, de la rivalité.....Et elles méritent réflexion........ 

     

     

     

     


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  • Juste une envie, se remémorrer mes lectures adolescentes.

    Lamartine, je l'ai croisé, plutôt son portrait au Musée David d'Angers lorsque j'étais collègien, 

    j'ai eu envie alors d'en savoir plus sur ce Monsieur Alphonse, wikimachin n'existant pas à l'époque Monsieur Larousse me fit savoir que Lamartine était un poète, peu enclin alors à la lecture de poésies, ce précieux dico m'annonça que l'homme ne fut pas que poète mais aussi l'auteur d'un unique roman : "Graziella".Je ne fus pas déçu......

    Il a vingt ans, il ne fait rien et, pour mettre fin à une idylle qui déplaît à sa famille, celle-ci l'expédie en Italie. Lamartine visite Florence, séjourne à Rome, arrive à Naples où, après une promenade en barque qui met sa vie en péril, il rencontre la fille d'un pêcheur — c'est Graziella — et c'est une des histoires d'amour les plus belles et les plus touchantes que l'on ait jamais écrites. Une histoire très brève aussi : Graziella ne survivra pas longtemps au retour en France de son ami. 

    Il y a deux personnages dans Graziella : Graziella elle-même et l'Italie. Non pas l'Italie de Stendhal, des « diva », des Sanseverina, des archevêques amoureux. Mais l'Italie des paysans, des pêcheurs, qui, aux rives d'Ischia et de Procida, vivent parmi leurs jardins et leurs vignes aussi simplement qu'aux plus beaux jours du monde antique. 


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